La Cour de cassation confirme définitivement la condamnation de Nicolas Sarkozy

La Cour de cassation française a confirmé le 26 novembre la condamnation de l’ancien président Nicolas Sarkozy dans l’affaire concernant le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012.

Sarkozy, qui a dirigé le pays entre 2007 et 2012, avait été condamné en 2021, puis de nouveau en 2024 pour avoir dépassé le plafond légal des dépenses électorales. Son recours n’a pas modifié le verdict, rapporte Reuters.

Le tribunal a jugé l’infraction établie et a maintenu la peine d’un an de prison avec sursis, dont une partie assortie d’une période de probation.

Les avocats de l’ancien président ont déclaré envisager un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme, estimant la décision injuste.

Accusations et contexte politique

Cette décision intervient alors qu’un autre procès très sensible est en cours : en octobre, Sarkozy a été placé en garde à vue pour des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007. Il a depuis été libéré dans l’attente de l’examen de son appel.

Dans l’affaire de 2012, l’ex-chef d’État rejette les accusations, affirmant qu’il ne gérait pas directement la logistique financière de la campagne. Toutefois, le tribunal a conclu que Sarkozy avait été informé du dépassement et n’était pas intervenu, précisant que sa responsabilité ne nécessitait pas une validation individuelle de chaque dépense.

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