Le futur congé de naissance, voulu par Emmanuel Macron pour répondre au défi du déclin démographique, concernera bien tous les enfants nés à partir du 1er janvier 2026. C’est ce qu’a confirmé le ministère français de la Santé, tout en reconnaissant que son application effective n’interviendra pas immédiatement.
Ce nouveau dispositif accordera jusqu’à deux mois supplémentaires par parent, venant s’ajouter aux congés maternité et paternité déjà en vigueur. L’exécutif promet une indemnisation plus attractive que celle du congé parental classique, qui restera néanmoins disponible, rapporte Le Parisien.
Un feuilleton parlementaire et technique
Initialement repoussé à 2027, le calendrier a été révisé à plusieurs reprises lors des débats budgétaires. Si la loi fixe désormais la date de référence au 1er janvier 2026, les autorités admettent que les systèmes administratifs et les employeurs ne pourront pas appliquer le dispositif dès cette échéance.
Application progressive mais garantie
Le gouvernement assure toutefois que les parents concernés ne seront pas pénalisés : ceux dont l’enfant naîtra dès début 2026 pourront bénéficier du congé une fois le mécanisme opérationnel, dans le courant de l’année. Les détails pratiques doivent être communiqués prochainement aux familles et aux entreprises.