L’Insee a publié un nouveau rapport analytique mettant en évidence une concentration croissante des revenus et du capital au sein d’une faible part de la population. Selon l’institut, le top 1 % des salariés du secteur privé regroupe les personnes dont les revenus mensuels dépassent 10 219 euros, tandis que le top 0,1 % commence à partir de 27 066 euros.
Selon les informations du Parisien, près de 70 % des postes les mieux rémunérés se situent en Île-de-France. Cela témoigne d’une domination sur le marché du travail français.
Les inégalités de genre persistent au sommet de l’échelle salariale. Les femmes représentent seulement un quart du top 1 % et environ 10 % des cent rémunérations les plus élevées.
Profils professionnels et sources de revenus
Les hauts revenus sont majoritairement composés de footballeurs de Ligue 1 (36 %), de dirigeants de grandes entreprises et de cadres hautement qualifiés. Parmi les ménages les plus aisés, près de la moitié vit à Paris ou dans les départements limitrophes. Seuls 38 % de leurs revenus proviennent du travail, tandis que la part prépondérante est constituée de dividendes et d’actifs financiers.
Rôle de l’héritage et accumulation du capital
Au sein des familles les plus riches, le patrimoine médian dépasse 700 000 euros, et 62 % des ménages ont bénéficié d’héritages importants. Le rapport de l’Insee confirme que le capital et la transmission patrimoniale — davantage que les revenus du travail — restent les principaux moteurs de l’accentuation des inégalités socio-économiques en France.