Sur les quatre usines du groupe Novasco en France, seul l’établissement de Lefrincq, dans le nord du pays, devrait probablement être maintenu.
Selon France Info, les trois autres usines, y compris la filiale historique de Hagondange (Moselle), risquent de fermer, menaçant plus de 550 emplois.
L’usine de Hagondange, qui possède une longue histoire, produit des aciers spéciaux pour l’industrie automobile. Un investisseur britannique potentiel avait auparavant suscité l’espoir de maintien de l’activité, mais le projet n’a pas répondu aux attentes.
« Si l’usine ferme demain, nous ne produirons plus jamais d’acier ici. C’est une catastrophe pour la région », a déclaré Valérie Romilly, maire de Hagondange (DVD), à France Info.
Les causes économiques de la crise
La Moselle subit depuis longtemps les effets de la désindustrialisation. Selon l’économiste Nadine Levratto, la métallurgie française fait face à une double pression : la baisse de la demande en Europe et la concurrence des aciers importés bon marché, notamment en provenance de Chine, où les coûts de main-d’œuvre et d’énergie sont inférieurs et les normes environnementales moins strictes, rapporte France Info.
Les employés attendent la décision finale concernant les investisseurs potentiels. Tant qu’il reste une chance de sauver au moins une usine, les perspectives pour les trois autres restent très incertaines, provoquant inquiétude chez les habitants et les autorités locales.