L’application de rencontres Tinder a commencé à tester une nouvelle fonctionnalité basée sur l’intelligence artificielle, baptisée Chemistry. Celle-ci analysera les photos et les préférences des utilisateurs afin de suggérer des profils plus compatibles.
Cela a été annoncé par le directeur général de Match Group, Spencer Rascoff, lors de la présentation des résultats financiers, rapporte Gizmodo.
La fonctionnalité se présente sous la forme d’un questionnaire interactif. L’utilisateur répond à des questions sur son mode de vie, ses centres d’intérêt et ses valeurs. Avec son accord, le système obtient accès à sa galerie de photos. Ensuite, à l’aide de l’intelligence artificielle, il identifie des « signaux visuels » clés. Par exemple, si la personne aime voyager, pratique un sport ou sort fréquemment le soir.
L’objectif est de réduire la « fatigue du swipe » et de rendre le processus de mise en relation plus réfléchi, et non aléatoire.
Pour l’instant, Chemistry est en phase de test en Australie et en Nouvelle-Zélande, et devrait devenir l’une des principales fonctionnalités de l’application en 2026.
Match Group reconnaît que la période d’essai pourrait entraîner une baisse des revenus de Tinder, estimée à environ 14 millions de dollars au quatrième trimestre 2025. Les utilisateurs qui ne souhaitent pas partager leurs photos pour analyse pourront refuser complètement la fonctionnalité.
