Une étude publiée en 2000 affirmant que le glyphosate ne présentait aucun risque grave pour la santé vient d’être rétractée par la revue Regulatory Toxicology and Pharmacology.
Longtemps utilisée par de nombreuses autorités pour justifier leurs décisions, elle fait désormais l’objet de soupçons de conflits d’intérêts, rapporte France Info.
Des lacunes “critiques” passées sous silence
Dans sa note de retrait, la revue cite :
- l’omission d’études sur les risques cancérogènes,
- la participation non déclarée de salariés de Monsanto,
- l’absence de transparence financière des auteurs.
Des alertes ignorées depuis plus de 20 ans
Dès 2002, des chercheurs dénonçaient déjà un manque d’indépendance éditoriale. Puis, en 2017, la publication de documents internes de Monsanto avait confirmé l’implication discrète de ses employés dans la rédaction de l’article.
L’entreprise affirme que le glyphosate reste sûr et que sa contribution à l’étude n’était pas suffisante pour en revendiquer la paternité, assurant qu’elle avait été « correctement mentionnée ».
