À l’approche des fêtes de Noël, les points relais français sont débordés. Selon les prévisions de La Poste, le nombre d’envois en novembre–décembre 2025 devrait augmenter de 6 %, pour atteindre 180 millions de colis.
Concrètement, cela se traduit par des files d’attente, des cartons sur les trottoirs et des commerces surchargés, rapporte France Info.
Les petits commerces sous pression logistique
À Sathonay-Camp, près de Lyon, un petit magasin s’est transformé en véritable entrepôt. Son propriétaire, David, reconnaît que, faute d’espace, certains colis doivent être stockés à l’extérieur. Chaque jour, il reçoit des centaines d’envois, tandis que les clients ne viennent pas toujours les récupérer à temps.
« Nous n’arrivons pas à libérer de la place pour les nouveaux colis », explique-t-il.
Jusqu’à 1 200 paquets peuvent être entreposés simultanément dans le local, obligeant les employés à effectuer un tri manuel permanent.
Des files d’attente plutôt que des vitrines
Les consommateurs le constatent : le shopping de Noël a changé. Les files d’attente ne se forment plus dans les centres commerciaux, mais devant les points relais. Beaucoup choisissent délibérément cette option, jugée plus sûre et plus pratique que la livraison dans les boîtes aux lettres.
Un nouveau modèle de consommation
Les experts soulignent que le commerce en ligne s’est définitivement imposé comme le principal mode d’achats de Noël. En parallèle, la pression sur la logistique et les petits commerces s’intensifie, mettant en lumière le manque d’espace et de personnel lors des périodes de pointe.
En France, Noël est de plus en plus associé non plus aux vitrines bondées, mais à des montagnes de cartons et des scanners qui bipent dans les points de retrait.