En France, de nouvelles accusations ont été portées dans l’affaire du cambriolage retentissant du Louvre : l’enquête s’accélère

L’affaire retentissante du cambriolage audacieux du Louvre connaît un nouveau rebondissement. Le parquet français a mis en examen deux nouveaux suspects impliqués dans le vol de bijoux d’une valeur estimée à environ 88 millions d’euros — l’un des crimes les plus spectaculaires de ces dernières années en France.

Selon France Info, un homme de 37 ans est soupçonné d’appartenir à une organisation criminelle et d’avoir volé le chariot élévateur utilisé par les braqueurs lors de l’attaque. Il a été arrêté et placé en détention provisoire.

D’après le parquet, l’homme avait déjà été condamné pour des vols. En même temps, une femme de 38 ans a également été mise en examen, soupçonnée de complicité. Elle a elle aussi été arrêtée. Tous deux ont été interpellés le 30 octobre en compagnie de trois autres personnes, mais le tribunal a relâché ces trois dernières sans inculpation.

Deux autres hommes âgés de 34 et 39 ans avaient déjà été arrêtés précédemment dans le cadre de cette affaire. Ils sont accusés de vol en bande organisée et de complot en vue de commettre un crime. Les quatre suspects restent en détention, tandis que les bijoux volés n’ont toujours pas été retrouvés.

Par ailleurs, la société israélienne CGI Group a déclaré que les malfaiteurs avaient tenté de lui vendre les bijoux volés via le darknet.

La ministre française de la Culture, Rachida Dati, a déjà critiqué le système de sécurité du musée, le qualifiant d’« obsolète » et d’« insuffisamment efficace ». Selon elle, le Louvre a pendant des années sous-estimé les risques de vol et n’a pas actualisé ses protocoles d’intervention.

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