Réunion ministérielle sur le cessez-le-feu à Gaza prévue à Istanbul, — Reuters

Samedi 3 novembre, une réunion des ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays musulmans se tiendra à Istanbul. Elle sera consacrée au fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza et aux mesures à prendre pour stabiliser la situation dans la région.

Selon l’agence Reuters, certains pays ont déjà confirmé leur participation.

Parmi elles :

  • le Qatar,
  • l’Arabie saoudite,
  • les Émirats arabes unis,
  • la Jordanie,
  • le Pakistan,
  • l’Indonésie.

Selon les sources de la publication, l’accent sera mis sur la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu conclu sous la médiation des États-Unis, ainsi que sur la situation humanitaire, qui reste critique.

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre, Israël et les Palestiniens s’accusent mutuellement de le violer. Cela inquiète les médiateurs internationaux.

La Turquie, qui a adopté dès le début du conflit une position particulièrement ferme, qualifiant les actions d’Israël de « génocide », cherche à jouer un rôle central de médiateur. Le pays propose de créer un mécanisme international de surveillance.

À la veille de la rencontre, le président Recep Tayyip Erdoğan a de nouveau accusé Israël de violer ses engagements en matière de cessez-le-feu. Il a déclaré que depuis son entrée en vigueur, « l’administration israélienne a tué plus de 200 civils ».

Erdogan a également souligné qu’Ankara ne tolérerait ni l’annexion de la Cisjordanie, ni le changement de statut de Jérusalem, ni aucune atteinte à la mosquée Al-Aqsa.

Israël, pour sa part, s’oppose catégoriquement à la participation de la Turquie aux missions de surveillance. Cela complique les discussions sur le futur mandat des forces internationales. Selon Reuters, ces divergences freinent l’élaboration d’une position commune concernant le règlement post-conflit.

Les observateurs estiment que la réunion d’Istanbul pourrait marquer un tournant diplomatique. Elle pourrait également constituer un pas vers une plus grande unité du monde musulman. Cependant, cette réunion risque également d’entraîner un nouveau épisode de rupture politique entre Ankara et Tel-Aviv.

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