Le pétrole russe sanctionné, l’Inde et la Chine sous pression

L’Inde pourrait arrêter ou, a minima, diminuer ses importations de pétrole russe pour ne pas menacer ses chances d’arriver à un accord commercial avec Washington. La Chine, elle, se montre plus inflexible.

Excédé par l’attitude de Vladimir Poutine et des conversations téléphoniques qui ne « mènent nulle part », Donald Trump a décidé, mercredi, de frapper directement au portefeuille le maître du Kremlin, en imposant des sanctions à Rosneft et Lukoil, les deux géants étatiques du pétrole russe. Le Trésor américain a donné aux acheteurs de pétrole jusqu’au 21 novembre pour cesser leurs activités avec les deux sociétés russes pilotées par Moscou, et ce, pour « porter atteinte à la capacité du Kremlin à dégager des recettes pour sa machine de guerre ».

Ces sanctions vont poser de sérieux problèmes à la Chine et à l’Inde, les deux plus gros acheteurs de pétrole venu de Russie. Avec 2 millions de barils par jour, le brut russe représente 20 % des importations chinoises, selon la société spécialisée Kpler. Dans le cas de l’Inde, c’est 36 %, soit 1,4 million de barils journaliers. Des quantités massives de pétrole russe achetées au rabais depuis les premières sanctions du G7 visant le pétrole russe, décidées en 2022.

Retour en haut