La première dame de France, Brigitte Macron, s’est retrouvée au centre d’un scandale médiatique retentissant après la diffusion d’une vidéo. Dans celle-ci, elle tient des propos particulièrement virulents à l’encontre des militantes féministes. L’enregistrement, réalisé début décembre lors de sa présence à un spectacle de stand-up à Paris, s’est rapidement propagé dans les médias français et sur les réseaux sociaux.
C’est ce que rapporte Euronews.
Dans l’extrait vidéo, Brigitte Macron réagit au récit du comédien Ari Abittan concernant des manifestations organisées devant son spectacle et utilise une expression vulgaire pour qualifier les participantes à l’action. Cet épisode a immédiatement suscité une vague d’indignation parmi les responsables politiques, les organisations citoyennes et les figures du monde culturel.
La position de Brigitte Macron
Dans une interview accordée au média Brut, l’épouse du président, âgée de 72 ans, a déclaré qu’elle regrettait si ses propos avaient pu offenser les femmes victimes de violences sexuelles. La première dame a souligné que ces propos avaient été tenus en privé.
« Je suis l’épouse du président, mais je suis aussi une personne à part entière. Et lorsque je ne suis pas dans un contexte officiel, je peux me permettre des paroles qui ne sont pas toujours appropriées », a-t-elle expliqué.
Dans le même temps, Brigitte Macron a laissé entendre qu’elle ne comptait pas renier totalement ses propos, insistant sur leur caractère non officiel.
Le contexte de l’affaire
L’incident était lié à une manifestation organisée le 7 décembre. La manifestation avait été organisée par les militantes du mouvement féministe #NousToutes.
Après une longue enquête, le parquet français a classé l’affaire sans suite. Cette décision a été confirmée en janvier par la cour d’appel. Ari Abittan affirme que la relation était réciproque.
La publication de la vidéo impliquant Brigitte Macron a provoqué une vive vague de critiques. Des députés, des défenseurs des droits humains et des représentants du milieu du cinéma ont qualifié ses propos d’inacceptables. Sur les réseaux sociaux, les hashtags #SalesConnes et #JeSuisUneSaleConne ont largement circulé, relayés notamment par les actrices Judith Godrèche et Marion Cotillard.
