MAE français : une décision sur les avoirs russes pourrait être prise dès le 18 décembre

Le Conseil européen pourrait se prononcer en décembre sur le sort des avoirs russes gelés, envisagés comme une garantie financière potentielle pour soutenir l’Ukraine dans l’hypothèse.

C’est ce qu’a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche.

Débats au sein de l’UE et position de Paris

Lors de l’entretien, les journalistes ont rappelé que les avoirs russes gelés en Europe demeurent l’un des instruments les plus puissants de pression sur le Kremlin, mais que les États membres n’ont pas encore trouvé de position commune sur la manière de les utiliser. L’animateur a également évoqué le risque que l’Ukraine fasse face à des difficultés financières dès la fin février.

En réponse, Barrot a souligné que la France soutient une immobilisation de longue durée des avoirs russes dans l’UE. Selon lui, cette approche offrirait à l’Europe un levier puissant pour influencer les conditions d’un futur accord de paix et la question de la responsabilité russe.

Les avoirs gelés comme mécanisme de garantie

Le ministre a précisé que ces fonds et biens doivent devenir un instrument de garantie, destiné à couvrir les réparations liées aux dégâts causés à l’Ukraine par l’agression russe. L’Union européenne, a-t-il insisté, doit se préparer à soutenir Kyiv même dans l’hypothèse d’un conflit prolongé.

Une décision attendue en décembre

Barrot a indiqué que les discussions se poursuivent, mais que la France espère une décision dès le 18 décembre, lors du Conseil européen.

« Nous voulons protéger l’Ukraine d’éventuelles difficultés financières pour les deux prochaines années en cas de poursuite de la guerre. Nous espérons que le Conseil européen adoptera une décision le 18 décembre », a déclaré le ministre.

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