Les forces de l’ordre françaises ont arrêté trois personnes soupçonnées d’activités d’espionnage et de tentatives de déstabilisation du pays dans l’intérêt de la Russie.
C’est ce que rapporte Reuters.
L’enquête est menée en lien avec l’organisation SOS Donbass, qui se présente comme une structure humanitaire. Les enquêteurs estiment toutefois qu’elle pourrait servir de couverture pour des opérations illégales et la collecte illicite d’informations.
Les principaux suspects
Parmi les personnes interpellées figure un ressortissant russe de 40 ans, Vyacheslav P., soupçonné d’avoir collé des affiches prorusses sur l’Arc de Triomphe, identifié grâce à des vidéosurveillance.
Après cela, il a été en contact avec deux autres suspects, dont Anna N., dirigeante de SOS Donbass, titulaire de la double nationalité. Elle est accusée d’avoir tenté d’obtenir des données auprès d’acteurs de l’économie française. Depuis le début de l’année, l’organisation fait l’objet d’une surveillance pour des actions susceptibles de nuire aux intérêts fondamentaux du pays.
Sanctions possibles et autres personnes impliquées
Anna N. fait déjà l’objet d’une enquête pour espionnage au profit d’un État étranger, un délit passible de 10 ans de prison.
Le troisième suspect est Vincent P., âgé de 63 ans, tandis qu’un quatrième, Bernard F., 58 ans, a échappé à l’arrestation et se trouve désormais sous contrôle judiciaire.
SOS Donbass affirme mener une mission humanitaire. La DGSI soupçonne l’organisation d’espionnage et de déstabilisation de la France.
