Un rapport parlementaire secoue Londres. Les députés constatent que le Royaume-Uni ne dispose plus d’une défense capable de répondre à une attaque majeure. Ils dénoncent des années de sous-investissement, ainsi qu’une dépendance excessive envers les États-Unis, devenue un risque stratégique. La Commission de la Défense dresse une analyse sévère. Elle souligne l’écart croissant entre les ambitions du pays et ses moyens réels.
Selon Le Figaro, après une enquête d’un an, le rapport décrit une situation préoccupante. Le gouvernement avance, selon ses auteurs, à « un rythme extrêmement lent » alors que les menaces russe et chinoise se renforcent. Tan Dhesi, député travailliste et président de la commission, avertit ses collègues. Il déclare : « Le gouvernement doit prendre le taureau par les corneset placer la défense et la résilience du territoire au sommet des priorités ». Il critique une stratégie qui minimise trop souvent les signaux d’alerte.
Londres revendique pourtant son statut de pilier de l’Alliance atlantique. Elle se présente comme le partenaire le plus fiable de Washington. Mais le rapport montre un autre visage : un appareil de défense fragilisé, des retards capacitaires, une armée qui ne répond plus aux exigences d’un environnement géopolitique plus dur. Les députés demandent une réorientation rapide.
Ils insistent sur la nécessité de renforcer la production, moderniser les forces et réduire la dépendance opérationnelle envers les États-Unis. Dans ce climat tendu, la sécurité du Royaume-Uni devient un enjeu crucial.