Gaza : 25 morts, la trêve vacille sous les nouvelles frappes israéliennes

La bande de Gaza replonge dans la violence. Mercredi, les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne annoncent au moins 25 morts et 77 blessés après de nouvelles frappes israéliennes. Les équipes de la défense civile signalent d’abord 22 morts, puis des services médicaux évoquent des blessés avec des « cas graves ». La tension grimpe, car ces frappes surviennent alors que l’accord de cessez-le-feu reste fragile.

D’après Le Monde, l’armée israélienne justifie ses frappes en affirmant que des combattants du Hamas ont tiré depuis la ville de Khan Younès. Elle déclare que cette attaque constitue une « violation de la trêve » et qu’elle doit répondre. Le cycle des accusations recommence donc, tandis que la population civile subit une nouvelle fois l’impact direct des opérations militaires.

Dans ce contexte, l’UNRWA tente de maintenir son action humanitaire.

À Amman, le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, déclare : « Je juge essentiel de reconduire notre mandat, avec un vote qui reflète la solidarité massive des peuples du monde entier. Nous avons besoin d’un financement adéquat et d’une délimitation claire de notre rôle. »

Lazzarini déplore que « une désinformation malveillante a[it] terni la réputation de l’agence et étouffé son financement ». Il alerte sur un déficit de 200 millions de dollars prévu entre fin 2025 et début 2026. L’agence reste pourtant indispensable à Gaza. Il rappelle que 380 employés de l’UNRWA ont perdu la vie depuis le début du conflit et que plus de 300 bâtiments ont subi des dommages ou des destructions.

Israël accuse l’UNRWA d’être infiltrée par le Hamas et lui interdit d’opérer sur son territoire. Une enquête internationale relève certains problèmes de neutralité, mais indique qu’Israël n’a fourni aucune preuve concluante pour appuyer son accusation principale.

Entre les bombardements, les accusations croisées et la pression diplomatique, Gaza traverse une nouvelle séquence de violence, tandis que l’ONU tente d’éviter un effondrement humanitaire total.

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