Emmanuel Macron relance un débat explosif. Sur RTL, il affirme que la Russie représente « la puissance qui nous menace le plus ». Il insiste. Pour lui, Moscou constitue « une des principales menaces pour notre pays » et même une « menace existentielle », comme il l’avait déjà déclaré le 6 mars. Le chef de l’État place donc la Russie au cœur des dangers stratégiques, et ce choix engage toute la position officielle de la France.
Selon Le Figaro, les partis politiques français réagissent vivement, car la déclaration dépasse un simple débat lexical. Elle trace une orientation géopolitique majeure. Elle redéfinit aussi le rôle de la France dans la crise européenne.
Pour certains responsables politiques, Macron dramatise la situation. Ils y voient une posture destinée à muscler son discours et à justifier une politique étrangère plus dure.
D’autres, au contraire, reconnaissent la réalité d’une menace russe. Ils rappellent les attaques informationnelles, les pressions militaires, les ingérences et les ambitions de Moscou.
Le débat reste donc profondément divisé. La majorité défend la logique présidentielle, car elle estime que la Russie teste constamment les failles occidentales. Les oppositions, elles, s’affrontent entre réalisme, pragmatisme, méfiance envers l’OTAN ou volonté d’apaisement.
Ainsi, la phrase de Macron déclenche une confrontation politique qui dépasse le cadre diplomatique. Elle révèle une fracture profonde sur la manière d’évaluer la menace russe et, surtout, sur la manière d’y répondre.