Violences sexuelles, vols, homicides : les données qui révèlent une insécurité persistante

Le ministère de l’Intérieur diffuse un rapport qui secoue le paysage politique. Le document couvre l’ensemble de la délinquance enregistrée en 2024, et il révèle une réalité bien plus sombre que prévu. Les données montrent une hausse des violences sexuelles, une progression de plusieurs catégories criminelles et, surtout, des taux d’élucidation extrêmement faibles.

Selon Le Monde, les forces de sécurité ne résolvent que 7 % des cambriolages. Et le taux monte à peine à 55 % pour les violences sexuelles. Ces chiffres interrogent, car la tendance se renforce depuis plusieurs années, alors que les services de police et de gendarmerie subissent une pression croissante.

Le rapport souligne aussi une surreprésentation des personnes étrangères parmi les mis en cause, un sujet sensible qui nourrit le débat public. Le ministère précise pourtant que ces données nécessitent une lecture prudente, car elles dépendent du type d’infraction, des territoires et des dynamiques migratoires.

Les auteurs du document détaillent également les évolutions des meurtrestentatives de meurtreviolences physiqueset vols. Sur le long terme, la criminalité montre une légère progression. Et cette situation s’ajoute à un climat social tendu, où les citoyens réclament plus d’efficacité policière et une réponse pénale renforcée.

Ce rapport met ainsi en lumière les fractures sécuritaires du pays et alimente une discussion nationale déjà sous haute tension.

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