Journaliste français emprisonné : Paris parle d’injustice, l’Algérie reste inflexible

Emmanuel Macron exprime sa «profonde inquiétude» après la confirmation par la cour d’appel de Tizi Ouzou de la condamnation à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes. Le président affirme envoyer «ses pensées» au détenu et à sa famille, et promet de continuer à agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération «dans les plus brefs délais».

Ainsi que le souligne TF1 Info, Gleizes se trouve en détention depuis juin 2025 pour «apologie du terrorisme». Paris considère cette affaire comme un point central des négociations diplomatiques en cours avec Alger. Laurent Nuñez rappelle que sa libération représente «un élément majeur» dans la relance du dialogue bilatéral, amorcée après la grâce accordée à Boualem Sansal. Macron se dit disponible pour un échange direct avec le président Abdelmadjid Tebboune, mais la rencontre n’a pas encore eu lieu.

Après la décision de mercredi, le Quai d’Orsay souligne que la coopération totale du journaliste et les arguments de sa défense n’ont pas permis d’infléchir le jugement. Son frère Maxime se dit «abasourdi», confiant que «l’espoir est retombé». De son côté, RSF qualifie la décision de «aberrante».

Christophe Gleizes dispose désormais d’une semaine pour se pourvoir en cassation. Cette affaire ravive les tensions franco-algériennes et place la question des droits fondamentaux au cœur du débat diplomatique.

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