Volodymyr Zelensky relance le débat électoral en Ukraine. Il affirme être « prêt » à organiser des élections, dès que les conditions de sécurité le permettront. Ainsi, il demande aux députés des propositions pour ajuster la loi électorale à la loi martiale. Et ce geste, jugé risqué, provoque des réactions immédiates.
Selon Le Monde, à Paris, la ministre déléguée aux Armées, Alice Rufo, qualifie cette position de « comportement courageux et démocratique ». Elle souligne que l’organisation d’un scrutin reste complexe pendant la guerre. En effet, elle rappelle que la Russie tentera d’influencer le processus. Toutefois, elle insiste : « Il a raison de rappeler que son pays est une démocratie et qu’il doit garantir la sécurité du vote. »
Pendant ce temps, Donald Trump hausse la pression. Il estime que l’Ukraine, qui a perdu des territoires, doit organiser des élections. Il accuse Kiev d’utiliser la guerre pour y échapper. Et cette critique crée une rupture avec l’approche européenne.
Puis intervient le pape Léon XIV. Après sa rencontre avec Zelensky à Castel Gandolfo, il affirme : « Chercher un accord de paix sans inclure l’Europe n’est pas réaliste. » Ainsi, il met en garde contre les effets du plan proposé par Trump. Selon lui, ce projet provoquerait un « énorme changement » dans l’Otan. Et il ajoute que l’Europe doit fournir les garantiesnécessaires à la sécurité future. Finalement, il dit espérer se rendre en Ukraine, sans pouvoir fixer de date.