Ouverture du Grand Musée égyptien : un nouveau joyau culturel au Caire

Au Caire, le Grand Musée égyptien s’impose enfin comme le nouveau temple de la mémoire pharaonique. Samedi soir, un spectacle grandiose – lasers, orchestre symphonique, danseurs en tuniques dorées – a célébré son inauguration officielle. Le roi Philippe et le Premier ministre Bart De Wever ont assisté à cette cérémonie fastueuse, reflet du prestige accordé à cet événement historique.

Installé au pied des pyramides de Gizeh, le musée ouvre au public ce 4 novembre. D’une superficie proche d’un demi-million de mètres carrés, il symbolise la démesure de l’Égypte ancienne et la modernité du pays. Vingt ans de travaux, plus d’un milliard de dollars investis : le chantier a exigé patience, vision et audace.

Dès l’entrée, les visiteurs découvrent la statue monumentale de Ramsès II – onze mètres de haut, quatre-vingt-trois tonnes de granite – qui domine l’atrium et rappelle la grandeur d’un règne de soixante-six ans.

Mais la véritable star reste Toutânkhamon. Son trésor, découvert en 1922 dans la Vallée des Rois, réunit pour la première fois cinq mille objets funéraires. En tout, cent mille pièces racontent l’histoire millénaire de l’Égypte, dont la moitié exposée en permanence.

Le complexe propose aussi des galeries immersives, des expériences en réalité virtuelle et même un musée pour enfants.

« Nous avons tous rêvé de ce projet, » a déclaré le Premier ministre Mostafa Madbouly, soulignant la fierté d’un pays qui s’ouvre à nouveau sur le monde.

Retour en haut