Jean-Luc Mélenchon traverse le Salon du Made in France avec une assurance étudiée. Il ouvre sa veste, montre l’étiquette et lance : « Regardez, c’est du Made in France ! ». Le représentant de Textiles de France réplique aussitôt : « Vous n’allez pas finir en slip, tout de même ! ». L’échange amuse le public, mais Mélenchon cherche surtout un effet politique.
Il revient sur le terrain, car il veut reprendre la main. Il sillonne déjà les marchés, comme à Choisy-le-Roi quelques jours plus tôt.
« Je suis en campagne depuis cinquante ans » affirme Jean-Luc Mélenchon.
Il avance ainsi, car il prépare 2027, même sans l’annoncer.
Dans les allées du salon, il multiplie les conversations. Il interpelle les patrons, puis il écoute leurs inquiétudes. Il insiste sur la production française, car il veut casser son image d’adversaire du monde économique. Il emploie un ton plus posé, mais il garde son style.
Le salon devient alors un terrain stratégique. Mélenchon veut apparaître comme un candidat présidentiable, donc il cherche l’élargissement, surtout vers les milieux qu’il bouscule d’habitude. Cependant, il garde sa ligne politique et rappelle ses combats.
Sa présence, assez remarquée, illustre une nouvelle phase. Il repart sur les routes, il teste des postures et il façonne déjà le récit de la prochaine bataille électorale. Ainsi, son passage au Salon du Made in France marque le début d’un long parcours, où il tente de montrer qu’il peut rassembler au-delà de son camp, tout en restant fidèle à son identité d’Insoumis.