Le nouveau dispositif instaure un amortissement fiscal attractif. Les propriétaires bénéficient de 3,5% d’amortissement annuel pour un logement neuf à loyer intermédiaire, 4,5% pour un logement social et 5,5% pour un logement très social.
D’après Le Figaro, les taux atteignent 3%, 4% et 5% dans l’ancien rénové. La limite reste fixée à 80% de la valeur du bien et 8 000 euros par an pour deux logements. Les loyers doivent respecter les plafonds, et les locations familiales ne comptent pas.
Pour Inaki Echaniz, ce statut constitue « un coup de pouce à l’investissement privé pour générer du logement durable et abordable », en contrepartie « d’un réel engagement » du gouvernement envers les bailleurs sociaux. Depuis 2018, ceux-ci subissent la Réduction de loyer de solidarité, un prélèvement qui freine leurs capacités de construction et de rénovation.
Cependant, les écologistes jugent les concessions insuffisantes et rompent avec l’accord. Ils expliquent qu’ils peuvent changer de position en seconde lecture si le gouvernement renforce ses garanties. Les communistes et La France insoumise rejettent aussi la mesure.
Claire Lejeune affirme : « Une défiscalisation qui va encore bénéficier aux plus aisés, aux propriétaires ».
Ainsi, le statut du bailleur privé ouvre un nouveau front : relancer l’investissement tout en ravivant les fractures entre les forces de gauche.
