La France prépare des poursuites contre les plateformes en ligne AliExpress et Joom pour la vente de poupées sexuelles ressemblant à des mineurs. Le ministre du Commerce a déclaré que l’État engage une « lutte contre le Far West numérique ».
Selon le Financial Times, la France entend renforcer la protection des enfants et des consommateurs.
D’après le ministre, les deux plateformes enfreignent les règles en vendant des produits qui imitent l’apparence d’enfants. La France considère ces articles comme dangereux et illégaux, et prévoit de déposer une plainte juridique officielle.
Une enquête plus large
AliExpress, Joom et Shein font déjà l’objet d’une enquête menée par les régulateurs français. Les autorités ont constaté que ces marketplaces proposent non seulement des poupées interdites, mais aussi d’autres produits illégaux : machettes, poings américains et matériel pornographique accessible aux mineurs.
Réaction des plateformes
Temu a déclaré qu’il n’autorise pas la vente de produits non conformes. Wish et eBay se sont abstenus de commenter. Les autorités françaises restent convaincues que la régulation du marché en ligne doit devenir une priorité et que les plateformes doivent être responsables du contenu qu’elles autorisent à la vente.