Ce robot qui révolutionne les chantiers d’eau potable fait trembler les travaux publics

Les villes cherchent des solutions pour réduire les tranchées ouvertes lors de la rénovation des réseaux d’eau potable, et Sade avance une réponse inattendue. L’entreprise, filiale de NGE et forte de 6200 salariés pour 1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2024, dévoile un robot compact qui intervient là où les équipes humaines peinent à passer. Ce dispositif entre dans des conduites de 100 à 150 millimètres de diamètre et circule jusqu’aux branchements des habitations, ce qui limite l’impact sur la voirie.

Les ingénieurs de Sade collaborent avec un laboratoire du CEA et conçoivent une machine capable d’exécuter l’essentiel des opérations de rénovation.

« Nous voulons réduire la gêne urbaine et accélérer les interventions », explique l’équipe, qui mise sur une automatisation ciblée plutôt que sur de lourds chantiers. 

La démarche répond à une pression croissante : les métropoles veulent moderniser des réseaux vieillissants, mais refusent les travaux envahissants.

Ainsi, le robot avance, inspecte, fraise, nettoie et prépare les conduites. Il travaille avec précision, et surtout sans ouvrir de vastes tranchées. Les techniciens interviennent alors depuis quelques points d’accès seulement. La promesse séduit les collectivités, car elle réduit le bruit, les perturbations de trafic et les coûts indirects.

Ce dispositif ouvre une nouvelle voie. Les réseaux d’eau gagnent en efficacité, les chantiers deviennent plus discrets, et la rénovation urbaine change d’échelle. Les acteurs du secteur y voient une technologie qui transforme l’entretien invisible mais vital des infrastructures urbaines.

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