Édouard Philippe avance une proposition économique ambitieuse, car il veut installer un « deal fiscal inédit » au cœur de sa campagne présidentielle. Il promet 50 milliards d’euros d’impôts en moins pour les entreprises et, en parallèle, 50 milliards d’euros d’aides en moins, afin de maintenir un coût neutre pour l’État.
Selon Le Figaro, il présente ce pacte comme une mesure destinée à relancer la production, à renforcer la compétitivité et à instaurer un climat de confiance entre l’État et les acteurs économiques.
«Je commencerai par un deal fiscal avec nos entreprises d’une ampleur inédite», puis il détaille un engagement de «250 milliards pour un quinquennat».
Il construit ce pacte autour d’une philosophie claire : « Pour les entreprises : produire plus pour gagner plus. Pour l’État : aider moins pour dépenser moins ». Il insiste, car selon lui, le pays a besoin d’un choc de simplification et d’un pacte de confiance qui rompt avec «la politique des chèques».
Cette annonce intervient au moment où l’Assemblée débat d’un budget incertain et où plusieurs hausses d’impôts émergent. Philippe refuse de commenter ces discussions, mais il juge essentiel de répondre au «délire fiscal» et à la «hausse vertigineuse d’impôts». Il souhaite offrir une perspective renouvelée aux entrepreneurs, en particulier à ceux du secteur industriel, car ils supportent des charges qui entravent l’investissement dès le premier euro.
Il promet une réforme neutre pour l’État, mais utile aux entreprises, car la suppression de certains prélèvements enlèvera un frein à leur compétitivité. Avec cette approche, il veut prouver que la France peut produire plus, investir mieux et relancer son économie.
