Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se retrouvent à l’Élysée dans un contexte diplomatique brûlant. Le président français souligne d’emblée l’urgence : « Au moment où l’on parle de paix, la Russie continue de tuer et de détruire ». Il confirme ainsi la nécessité de garanties de sécurité solides pour l’Ukraine et évoque un travail désormais « finalisé » sur ce volet crucial.
Selon Le Monde, cependant, il insiste sur l’absence d’un plan de paix complet. Macron explique que ce plan « ne peut être finalisé que par le président Zelensky », puisque la question territoriale appartient aux Ukrainiens. Et il précise que les Européens doivent intervenir sur les sanctions, les actifs gelés et l’adhésion à l’Union européenne.
Alors que Washington envoie des médiateurs à Moscou, Paris juge l’étape encore préliminaire. « Pour un plan complet, il faut l’Ukraine, la Russie et les Européens autour de la table », martèle-t-il.
Interrogé sur les scandales de corruption à Kyiv, Macron refuse toute posture moralisatrice : « Est-ce notre rôle de donner des leçons ? Pas vraiment ». Il affirme néanmoins son exigence concernant l’usage des financements étrangers et critique la Russie : « La vraie dictature est là ». Zelensky, lui, garde le silence sur le successeur d’Andriy Yermak.
La rencontre confirme ainsi une double ligne : fermeté envers Moscou et soutien stratégique renforcé à Kyiv.