Choc aérien : 104 drones et un missile lâchés sur l’Ukraine pendant la nuit !

Dans la nuit, les forces russes ont lancé 104 drones, dont 65 de type Shahed, ainsi qu’un missile balistique Iskander-M contre l’Ukraine, selon un communiqué de l’armée de l’air ukrainienne. 

Selon Le Monde, la défense antiaérienne ukrainienne a abattu ou neutralisé 89 appareils, mais 13 drones ont malgré tout atteint 15 sites, et le missile a touché sa cible. Cette offensive s’inscrit dans un contexte dramatique : en parallèle, un plan de règlement du conflit, largement favorable à la Russie, proposé par le président américain Donald Trump, a été soumis à l’Ukraine avec une échéance ferme fixée au 27 novembre. 

Du côté américain, plusieurs sénateurs — républicains comme démocrates — ont violemment critiqué ce projet. Mitch McConnell accuse Trump d’« apaiser Poutine », tandis que Jeanne Shaheen dénonce un plan qui « représente la Russie ». 

Ces attaques aériennes russes témoignent d’une véritable stratégie d’intimidation. Elles visent non seulement des infrastructures militaires ou énergétiques mais aussi à briser le moral des Ukrainiens. Le fait que 13 drones aient touché des sites malgré l’interception massive montre que le barrage reste grave.

Pour Kiev, la pression augmente : d’un côté la destruction potentielle via des tirs nocturnes massifs, de l’autre un ultimatum diplomatique exigeant des concessions. Les autorités ukrainiennes font face à un dilemme crucial : accepter un accord jugé inéquitable ou poursuivre la résistance avec un coût humain et matériel croissant.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prévenu qu’il ne trahirait pas son pays. Pourtant, les critiques affluent du camp occidental : l’Ukraine ne doit pas céder ses territoires à l’un des « criminels de guerre les plus notoires », selon Roger Wicker.

En résumé, la nuit fut meurtrière et symbolique : un missile, plus d’une centaine de drones, et en arrière-plan une négociation diplomatique à haut risque. L’Ukraine est au cœur de deux fronts : celui des armes et celui de la diplomatie. L’issue reste incertaine, mais la guerre se manifeste dans toute son intensité.

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