La France et l’Italie ont reçu la confirmation officielle d’Eurostat que leur participation au nouveau paquet de crédits pour l’Ukraine n’augmentera pas leur dette publique.
C’est ce que rapporte Politico.
Dans sa lettre, Eurostat précise que les garanties financières qui sous-tendent le prêt — et qui sont adossées aux avoirs russes gelés en Belgique — seront classées comme des « engagements conditionnels ».
Elles n’apparaîtront dans les statistiques de dette qu’en cas de déclenchement effectif. Un scénario considéré comme peu probable.
Les inquiétudes des investisseurs dissipées
Cette clarification lève le principal risque pour Paris et Rome : la crainte que leur participation au mécanisme puisse dégrader la confiance des marchés ou renchérir leurs coûts d’emprunt.
Eurostat souligne qu’aucune des conditions susceptibles de transférer la responsabilité financière vers les États membres « ne sera remplie ».
L’UE se prépare à examiner le dispositif
La semaine prochaine, les dirigeants européens se pencheront sur l’architecture du mécanisme de prêt, conçu pour garantir la stabilité financière de l’Ukraine en 2026.
La proposition de la Commission prévoit une répartition des risques entre les États membres pour sécuriser le prêt au cas où la Russie parviendrait à récupérer ses avoirs bloqués dans le système Euroclear.
