Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a reconnu que son pays traverse « l’un des moments les plus difficiles de son histoire ». Il a réagi au plan américano-russe, un document en 28 points que Washington pousse Kyiv à accepter. Zelensky a promis des « alternatives », car il refuse de valider une proposition qui pourrait fragiliser l’Ukraine.
Selon Le Monde, la pression monte. Donald Trump a confirmé sur Fox News une date limite : il exige une réponse ukrainienne avant le jeudi 28 novembre. Il a affirmé : « Ce sera bien jeudi, nous pensons que c’est le calendrier approprié. » Cependant, il a évoqué une légère flexibilité, tout en rappelant que Kyiv doit trancher rapidement.
Ce plan provoque aussi des inquiétudes internationales. À Johannesburg, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a rappelé les principes fondamentaux du droit international. Il a déclaré que le document n’a pas été présenté officiellement, ni par les États-Unis ni par une autre partie, mais il a posé une ligne rouge. Selon lui, toute « solution de paix pour l’Ukraine » doit respecter l’intégrité territoriale des États, conformément à la Charte de l’ONU et aux résolutions de l’Assemblée générale. Il a insisté : « L’intégrité territoriale de l’Ukraine doit être respectée. »
Ainsi, Kyiv se retrouve prise entre plusieurs forces. D’un côté, la pression américaine, soutenue par un ultimatum direct. De l’autre, le rappel ferme des normes internationales. Et entre les deux, Zelensky cherche à défendre la souveraineté, tout en évitant une rupture avec ses alliés. La situation devient tendue, car chaque parole façonne désormais l’équilibre entre la diplomatie, la sécurité et la survie nationale.
