Le président français Emmanuel Macron cherche à renforcer une relation devenue stratégique avec Xi Jinping.
À Pékin, il propose un agenda triple : stabilité géopolitique, rééquilibrage économique et transition environnementale. Il insiste sur l’urgence d’agir ensemble. Il déclare : « Notre capacité à travailler ensemble reste décisive », en visant la guerre en Ukraine.
D’après Reuters, la Chine veut apaiser ses tensions commerciales avec l’UE, mais Xi contourne les attentes françaises. Il bloque l’énorme commande d’Airbus, car Pékin préserve sa marge de manœuvre face aux États-Unis. Il refuse aussi de soutenir les exportateurs français de cognac et maintient la pression sur l’Europe concernant les véhicules électriques, pourtant visés par les tarifs européens.
Macron, lui, arrive avec une importante délégation d’industriels. Il veut défendre les intérêts d’Airbus, de Schneider, d’Alstom, ou de BNP Paribas, alors que le déficit commercial européen avec la Chine s’envole. Il appelle Xi à bâtir « des règles plus équitables » et à restaurer la confiance dans les chaînes d’approvisionnement.
La Chine promet une aide humanitaire pour la Palestine et se dit prête à coopérer dans l’aérospatial, le nucléaire, l’IA. Mais malgré des sourires diplomatiques et douze accords signés, Pékin continue de soutenir Moscou et se montre prudente sur l’Ukraine.
Xi rappelle : « Nos deux pays doivent agir en puissances indépendantes ».
Ainsi, Macron tente de repositionner la France comme acteur central entre Washington, Pékin et Bruxelles. Mais la Chine avance selon ses propres priorités, et ce rééquilibrage reste fragile.