Lors du sommet du G20 en Afrique du Sud, Emmanuel Macron affirme une ligne claire. Il déclare : « Il ne peut pas y avoir de paix sans les Ukrainiens et le respect de leur souveraineté ». Le président français rejette ainsi toute solution imposée depuis Washington ou Moscou. Il rappelle que l’Ukraine reste seule juge de ses frontières et de sa sécurité.
D’après TF1, en parallèle, un autre volet diplomatique agite la journée. La Biélorussie annonce la grâce de 31 Ukrainiens, après un accord conclu entre Alexandre Loukachenko et Donald Trump. Selon la porte-parole Natalia Eismont, ces citoyens « commettent des infractions pénales ». Minsk les remet directement aux autorités ukrainiennes, ce qui alimente les interrogations sur les concessions obtenues par les deux dirigeants.
Mais le choc vient surtout des États-Unis. Donald Trump met une pression brutale sur Volodymyr Zelensky. Il exige une réponse rapide à son plan de paix de 28 points, un texte qui reprend plusieurs demandes russes. Il fixe même une date butoir : le 27 novembre, jour de Thanksgiving. Si Kiev refuse, Trump prévient : « Ils n’auront qu’à continuer à se battre ». Il affirme aussi devant la presse que Zelensky « n’a pas les cartes en main », ce qui renforce l’impression d’un rapport de force frontal.
Face à cette pression, Zelensky refuse catégoriquement. Dans une adresse vidéo, il souligne que l’Ukraine traverse « l’un des moments les plus difficiles de son histoire ». Il affirme que son pays fait face à un choix terrible : préserver sa dignité ou risquer de perdre un partenaire clé, les États-Unis.
À Moscou, Vladimir Poutine applaudit l’initiative américaine. Il considère le plan comme une « base possible d’un règlement pacifique » et se dit prêt à « une discussion approfondie ». Mais il menace en cas de refus ukrainien. Il évoque la situation de Koupiansk, récemment revendiquée par les forces russes, et promet que « d’autres secteurs du front subiront le même sort ».
Ainsi, la journée révèle une tension extrême : Trump accélère, Poutine menace, et Macron rappelle la souveraineté ukrainienne. L’Ukraine reste au centre d’un bras de fer mondial, où diplomatie et chantage s’entremêlent.
