WUnite veut transformer l’image des femmes de footballeurs. Le réseau, qui réunit plus de 1 300 membres, organise samedi à Paris une rencontre dédiée à l’entraide et à l’autonomie. Dans un salon d’un grand hôtel, Sarah Dossevi, fondatrice du collectif, accueille une cinquantaine de participantes. Selon L’Équipe, elle définit l’objectif d’une voix claire :
« C’est une journée dédiée à votre avenir, vos projets, vos ambitions ».
Elle promet un soutien constant et rappelle la mission essentielle du réseau :
« Ne plus se sentir seule dans un environnement qui change tout le temps ».
WUnite veut briser les stéréotypes humiliants, ceux qui réduisent ces femmes à des « billets sur pattes » ou à des « bimbos ». Le collectif affirme une autre réalité, bien plus complexe. Les femmes de joueurs vivent des vies marquées par les déménagements fréquents, l’instabilité, l’exposition médiatique et une solitude souvent invisible.
Ainsi, le réseau mise sur une solidarité forte. Il encourage les membres à développer leurs projets personnels, à construire des carrières indépendantes, à avancer dans un monde mouvant. L’initiative séduit de plus en plus de femmes, car elle leur offre un espace où elles peuvent enfin parler librement de leurs défis et de leurs ambitions.
WUnite veut donc imposer une nouvelle narration. Il défend l’idée que ces femmes représentent bien plus que des compagnes. Elles forment une communauté, un pouvoir collectif qui s’organise et se structure pour exister par elles-mêmes.
