Le typhon Kalmaegi frappe jeudi soir la côte centrale du Vietnam avec des vents proches de 150 km/h. Le ministère de l’Environnement confirme l’impact et décrit une région déjà meurtrie par une semaine d’inondations record. Les autorités évoquent des milliers d’évacués et suivent en temps réel la trajectoire de la tempête. Elles expliquent : « La tempête se trouve actuellement sur les terres de Dak Lak et Gia Lai. »
Le phénomène provient des Philippines, où il fait plus de 140 morts. Le bureau météorologique vietnamien alerte sur des vagues pouvant atteindre huit mètres. Les provinces touchées sortent à peine d’une catastrophe qui cause au moins 47 morts et submerge des sites classés à l’Unesco.
Pham Anh Tuan, haut responsable de Gia Lai, décrit un danger extrême. « Il s’agit d’un typhon gigantesque doté d’une terrible capacité de destruction », précise-t-il. Les médias d’État indiquent que plus de 7 000 personnes fuient la zone depuis mercredi. À Quy Nhon Nam, les fonctionnaires parcourent les quartiers et pressent les habitants d’évacuer au plus vite.
Le Vietnam appartient à l’une des régions les plus actives au monde pour les cyclones tropicaux. Le pays subit en moyenne dix typhons par an, mais Kalmaegi devient déjà le treizième de 2025. Les scientifiques soulignent l’impact du réchauffement climatique, qui rend ces phénomènes plus fréquents, plus violents et plus destructeurs.
Kalmaegi accélère encore cette spirale, et le Vietnam entre dans une nouvelle phase de vulnérabilité climatique.
