Le Royaume-Uni renforce la réponse européenne face aux drones qui perturbent les aéroports et les bases militairesbelges. Depuis une semaine, des engins survolent Bruxelles, Liège et d’autres sites sensibles, et provoquent des fermetures temporaires, des détournements de vols, et une inquiétude croissante.
Richard Knighton, chef des forces armées britanniques, explique à la BBC que son homologue belge « a demandé un soutien direct ». Londres envoie donc des experts et du matériel spécialisé, même si les autorités ne précisent pas encore sa nature.
Knighton souligne l’incertitude autour des auteurs, mais il rappelle aussi que la Russie entretient un schéma de “guerre hybride” depuis plusieurs années. Moscou, de son côté, nie tout lien et rejette ces soupçons. Pourtant, les incidents s’enchaînent en Europe. La Suède ferme brièvement plusieurs aéroports après de nouveaux survols.
D’après France 24, l’Allemagne établit un parallèle entre ces perturbations et le débat explosif autour de l’usage des avoirs russes gelés, notamment ceux gérés par Euroclear en Belgique, pour financer un prêt massif destiné à l’Ukraine.
Ainsi, les drones réveillent une tension géopolitique déjà vive. Les capitales européennes cherchent des réponses rapides, car les infrastructures critiques se fragilisent, tandis que la question de l’ingérence russe revient au premier plan.
Londres choisit donc d’agir, d’autant que les incidents créent une vulnérabilité que l’Europe ne peut ignorer.