Le concours Miss France affronte une crise rare. Julie Zitouni, Miss Provence 2025, et Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine 2025, perdent leur titre. Une vidéo, tournée en loges et publiée samedi, les montre en train d’insulter leurs douze concurrentes demi-finalistes. Elles les qualifient de « grosses putes ». Et le choc se propage immédiatement sur les réseaux sociaux.
D’après Le Monde, les comités Provence-Côte d’Azur et Aquitaine réagissent sans attendre. Ils déclarent : « Ces propos injurieux contredisent totalement les valeurs que nos comités défendent. » Ils rappellent aussi que le rôle d’une Miss exige respect, sérieux et responsabilité. Ainsi, ils annoncent la destitution des deux reines régionales, avec le soutien de la société Miss France et de l’Amicale des délégués régionaux.
Julie et Aïnhoa présentent leurs excuses. Et les délégués régionaux, Lydia Podossenoff et Eric Laurens, affirment : « Nous en prenons acte. Néanmoins, la gravité des propos empêche leur maintien. » Cependant, ils condamnent également le déferlement de cyberviolence qui les vise depuis la diffusion de la vidéo. Ils précisent : « Aucune faute ne justifie la haine, l’acharnement ou les menaces. »
Pendant ce tumulte, le concours suit son cours. Miss Tahiti, Hinaupoko Devèze, 23 ans, remporte la couronne de Miss France 2026 parmi trente candidates. Ainsi, la cérémonie se déroule, mais l’affaire laisse une trace profonde dans l’image du concours.