Emmanuel Macron reçoit le 11 novembre Mahmoud Abbas, désormais qualifié de président de l’État de Palestinedepuis la reconnaissance officielle par la France en septembre. L’Élysée veut ainsi consolider la “pleine application” du cessez-le-feu à Gaza, mais aussi inscrire cette rencontre dans une dynamique de plan de paix global pour le Moyen-Orient.
Le communiqué français rappelle que cette réunion s’inscrit dans la continuité du mouvement diplomatique lancé à l’ONU. Les deux dirigeants aborderont les prochaines étapes du processus, notamment la sécurité, la gouvernance et la reconstruction, en coordination avec les partenaires arabes et internationaux. Paris souhaite préparer ce qu’il appelle le “jour d’après”.
Le président français entend également rappeler l’urgence d’un accès humanitaire continu à Gaza. Et il insiste sur la nécessité de réformer l’Autorité palestinienne, car cette transformation constitue, selon l’Élysée, une condition indispensable pour établir un État palestinien viable, souverain et démocratique.
Comme le rapporte Le Figaro, Donald Trump a affirmé qu’une force internationale interviendrait « très bientôt à Gaza », en soutien au projet de résolution américain présenté au Conseil de sécurité. Cette initiative complète le cessez-le-feu du 9 octobre, attribué au plan de paix américain, ainsi que l’initiative franco-saoudienne. Les deux processus envisagent que l’Autorité palestinienne réformée assure la gouvernance de Gaza à l’avenir.
Ainsi, Paris entend réaffirmer sa place au cœur de la diplomatie proche-orientale. Emmanuel Macron souhaite inscrire cette entrevue dans une dynamique de paix renforcée et rappeler, avec constance, que l’instauration d’une gouvernance palestinienne profondément réformée constitue le fondement indispensable de toute solution pérenne.
